Le JARDIN FOU

, par mansion


 Andréa FOURNIOL est née en Alsace en 1939. Elle devint Mme SANTONI puis TANYA dans l’OAS.

 Cette alsacienne ne connaissait rien de l’Algérie. Elle arrive avec un préjugé anti Pieds-Noirs en pleine guerre d’Algérie pour suivre son jeune mari, à Alger puis Oran. Dans l’Algérie dramatique de la fin, elle attrape
le virus et ne comprend pas l’action de De Gaulle.

 Rentrée en France, incomprise par sa famille bien pensante, reniée par les uns, oubliée par d’autres qu’elle admirait, elle passe deux ans à la petite Roquette, pour complicité d’un réseau OAS. Elle y subit les pires avanies comme ses compagnes, le système gaulliste cherchant à les casser, à en faire des numéros et à les pousser à dénoncer leurs camarades. Elle décrit tout ce qu’on leur impose en
représailles de leur fierté.

 C’est le premier livre, et peut être le seul, qui parle des femmes de l’OAS. Elle furent quelques une à être enfemées à la Petite Roquette.

 La Petite Roquette était une "usine carcérale" où tout était mis en oeuvre, consciemment ou pas, pour casser la personnalité humaine des détenues et les avilir.

 Le "JARDIN FOU" c’est celui de cette prison de femmes aujourd’hui disparue. En parcourant les couloirs humides et glauques du "JARDIN FOU" décrit par Andréa SATONI, on se sent à nouveau saisi par la colère, prêt à reprendre le combat...

 Andréa SANTONI fut un exemple. Elle garda la tête haute.

 Pour se procurer le livre : Andrea-santoni@wanadoo.fr
 Pour accéder à son site internet : http://eric.santoni.free.fr/

EXTRAITS DE PRESSE :

 le MERIDIONAL :
Cet ouvrage bouleversant est aussi un document unique sur la prison de la PETITE ROQUETTE, heureusement disparue, mais dont l’ambiance nous est restituée avec lucidité et talent pour servir à tous de témoin à l’histoire

 Le FIGARO MAGAZINE :
25 ans plus tard, estimant n’en avoir pas assez fait, elle a voulu continuer à témoigner et nous guider dans les allées sans fin de cet enfer fou.

 PRESENT :
C’est un livre-témoin qui nous dit l’histoire vraie d’Andréa FOURNIOL, alors jeune fille alsacienne, engagée à fond dans le combat pour l’Algérie Française.

 NICE MATIN :
Le "JARDIN FOU" est la chronique ombrageuse de cette réclusion d’ou monte le cri silencieux des réprouvés de l’ultime bataille pour l’Algérie Française, ces femmes de tout âge et de toutes origines qui ne plient ni ne rompent sous le poids des humiliations et de l’isolement.

 Andréa SANTONI nous a quitté le 14 Novembre 2001. Elle avait confectionné ce drapeau dans sa cellule.