
FORS l’ HONNEUR
– L’auteur : Claude MICHELETTI portera à son père une grande admiration et ils furent proches l’un de l’autre très longtemps.
– 1954/1955 : Ils firent partie des commandos anti-terroristes.
– 1956, membre de l’AG (étudiants) d’Alger il déclenche une grève au lycée LAMORICIERE, en verrouille le portail d’entrée, se fait remarquer et arrété par le commissaire
EDEF. Il découvre sa première geôle et les difficultés de la lutte.
– 13 mai 1958, il participe au mouvement et son père est élu au CSP de l’Algérie.
– Décembre 1958, il se marie avec Marie-Jeanne SALLELES, fille du maire de BOU TLETIS.
– 1960 : ils participent aux barricades d’ALGER.

– 1959, il effectue son service militaire dans un commando de chasse de l’infanterie de marine en Grande Kabylie.
– 1960, il participe aux Barricades d’Alger et écope de plusieurs jours d’arret de rigueur.
– 24 Avril 1961, le PUTSCH d’ALGER, il déserte et retrouve son père Charles dans la clandestinité, en Oranie.
– Il devient responsable de l’ORO (Organisation et Renseignements Opérationnels) de la Zone III de l’OAS et son père prend en charge l’action psychologique. Avec Daniel Brun, Georges Gonzalès, Athanase Georgopoulos et Robert Tabarot ils édifièrent un état major et des structures de commandos d’action avant l’arrivée du Général JOUHAUD et de ses adjoints militaires, le commandant Julien CAMELIN (5ème REI) et le Lieutenant de Vaisseau Pierre GUILLAUME. Ils mettent en place un service de surveillance téléphonique des personnalités civiles et militaires engagées contre l’organisation secrète oranaise. Sa jeune épouse Marie-jeanne, malgré ses préoccupations maternelles, entra dans la résistance jusqu’à la fin du mois de mai 1962. Claude MICHELETTI montera des opérations efficaces selon les propres termes du Général Jouhaud.
– Juillet 1962, ce sera l’exil, en Espagne puis en Italie, jusqu’à l’amnistie de 1968 et le retour à Nice.
– Ces dernières années Claude MICHELETTI voulut rendre hommage à son père et à tous ses compagnons oraniens de la Zône III. Il s’attela ainsi à un long travail d’archiviste et entrepris de sélectionner les nombreux documents, fichiers et rapports qui se trouvaient en sa possession.
– C’est ainsi qu’est né, en l’an 2002, sous le titre "FORS l’HONNEUR", son livre écrit avec beaucoup de tact et de discrétion. Cet ouvrage vient de recevoir le Prix Spécial 2004 du jury du Salon des écrivains et artistes rapatriés d’Afrique du Nord, le 6 mai 2004, à Antibes.
– Il nous a quittés brutalement le 22 Février dernier, à l’age de 68 ans.